“Ne t’arrête jamais. On recule toujours dès que quelque chose est sur le point de se produire.” Peter Brook
« A quoi sert tant de percussions dans ce corps ? De percussions, que dis-je, de joie, de boum, de boum ! A quoi sert d’avoir un corps pour seulement l’asseoir ? Là est mon combat et la raison pour laquelle j’ai décidé de monter le Parti de la joie ! »
La Joie !
Monologue philosophico-burlesque écrit par Louise Wailly, jeu Quentin Barbosa, lumières et scénographie Guillaume Marsalet, costumes et assistanat à la mise en scène Myriam Mairey, mise en scène Louise Wailly
Coproduction Théâtre de la Verrière
Ces dix dernières années nous avons vu les parutions de livres au sujet du développement personnel se multiplier et leurs lectures se démocratiser. Et se propager aussi l’idée d’une vie philosophique possible. Il n’est caché à personne que le bonheur existe ! Alors pourquoi en sommes-nous dépourvu ?
Le spectacle vivant et ses moments de bonheur déguisés en divertissement en est un remède. Par la poésie, il figure à la liste des ivresses de L’Enivrez-vous dressée par Baudelaire : « Enivrez-vous ! Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise ».Avec La Joie !, le public va recevoir un personnage qui, comme lui ?, a besoin de détendre le temps quelqus instants. Et cela se révèle gai de se regarder dans un miroir fidèle et éclairé.
La Joie ! est un monologue qui raconte le refus d’un homme ou d’une femme de sa condition de cafard et sa conviction à se convertir à la joie.« Excusez-moi je mets toujours un certain temps
Ici, ni religion ni démagogie, mais de l’humour et de la philosophie ! En vulgarisant astucieusement la philosophie de Spinoza et de Montaigne, ce personnage tente avec humour de nous ramener à sa cause. Dans un moment de liberté, il se livre à l’exercice de dévoiler ses plans pour résister à la morbidité du monde qui parfois l’attrape et le dévore.
à venir. Mais une fois que je suis là il est très
difficile de me faire repartir.
Mais vous êtes là pour cela, n’est-pas ?
Pour prendre mon parti, le parti de la joie.
Il va s’agir, avant d’entrer dans les choses joyeuses,
de laisser de côté toute forme de mécontentement.
Les « fait la gueule », les « j’en ai marre », les «
c’était mieux avant », les « ce serait quand même
mieux si », les « ça ne peut pas marcher ».
Celui-ci est terrible ! Le « ça ne peut pas marcher », Pire ! le « ça ne
marchera jamais ! »





Photo Jeanne Cauchy