L’APOCALYPSE SELON GÜNTHER
« Tout moyen est davantage qu’un moyen »
« La grande affaire de notre époque, c’est de faire comme si on ne le voyait pas (le danger), comme si on ne l’entendait pas, de continuer à vivre comme s’il n’existait pas : nos contemporains semblent s’être juré de ne pas le mentionner. Il est bien sûr impossible de se contenter de simplement décrire un tel objet. Si un objet reste par essence minimisé ou refoulé, il faut alors pour l’exposer -et ainsi faire apparaître la vérité qui est en lui- remédier à cette indétermination en exagérant d’autant plus ses contours qu’ils sont d’ordinaire « estompés ». Nous ne sommes pas encore à l’époque heureuse où nous pourrons enfin nous dispenser d’être outranciers et d’exagérer : nous ne sommes pas encore à l’époque de la sobriété. »
L’obsolescence de l’Homme, Günther Anders
Le 6 Août 1945, la famille Anderson mange son repas devant la télévision comme chaque jour. Dans ce quotidien elle assiste à l’horreur des images d’Hiroshima suite au largage de la première bombe atomique par les Etats-Unis sur le Japon. Tristesse alors : le repas n’a plus la même saveur ! Des images qui perturbent le déroulement habituel du fameux dimanche après-midi en famille. L’apocalypse selon Günther est le jugement fou d’un monde délirant en proie à l’apocalypse. C’est une recherche inspirée des textes du philosophe Günther Anders pour un théâtre de corps, cruel, étrange et drôle. La pièce revient sur l’histoire du projet Manhattan, le projet industriel le plus criminel de l’Histoire.
Production : Compagnie Protéo
Distribution : Camille Candelier, Camille Dupond, Edmond Lameutte, Jacob Vouters et Michael Wiame
Conception et mise en scène : Louise Wailly
Ecriture : Louise Wailly et Thomas Jodarewski
Scénographie et création lumière : Brice Nouguès
Création sonore : Loïc Le Foll et Loïc Joyeux
Assistanats : Tom Lacoste
Peinture : Modeste Richard
Chorégraphie : Chloé Wailly
Costumes : Léa Decants et Léa Gourssol
Production/diffusion : Manon Marlats
Une pièce librement inspirée des travaux de Günther Anders et de Jean-Marc Royer.
nventionnée d’Armentières, l’Escapade à Hénin-Beaumont, le théâtre de l’Aventure à Hem et le Centre Culturel Jean Ferrat à Avion.
Avec le soutien du théâtre de la Verrière à Lille, la maison Folie de Wazemmes et Moulins à Lille, le Tandem Arras-Douai, le théâtre Massenet, la compagnie l’Oiseau Mouche, le Palais du Littoral à Grande-Synthe et du CCA-Le Millénaire.
Avec l’aide à la création (PRAC) de la région Hauts-de-France et de la Ville de Lille.